Le long de la côte de Hoi An à Nha Trang
Afin de continuer notre chemin vers le sud, nous prenons un bus qui nous amène à la ville de Hoi An. Petite bourgade assez sympathique, bien que fort touristique, Hoi An est une ville classée au patrimoine de l’UNESCO. Elle est composée de jolies petites maisons et est bordée de plusieurs rivières et décorée d’une multitude de petits lampions. C’est juste un peu dommage que la majorité des maisons soient transformées en magasins ou en restaurants.
Vu qu’on voulait s’éloigner un peu du tumulte urbain, nous avons logé dans une toute petite guesthouse, la Lakeside Homestay, à côté de la rivière entre Hoi An et les plages. Les propriétaires, une famille vietnamienne, étaient super gentils, et on a bien profité du petit-déjeuner sur la terrasse !
À Hoi An, nous avons enfourché des vélos et nous nous sommes baladés entre les rizières et les palmiers. Nous avons également profité de la plage pour aller faire quelques bonds dans les vagues. Nous voulions aussi aller visiter le «coconut village», un ensemble de «palmiers d’eau» à travers lequel on peut naviguer dans un petit bateau en forme de coque de noix… mais quand nous sommes arrivés à l’entrée, celle-ci étaient remplie de bus et de hordes de touristes chinois et coréens… Nous avons donc décidé de faire demi-tour, effrayés par cette foule munie de perches à selfies !
Après Hoi An, nous avons pris le train qui nous a mené de Danang à Nha Trang (9h de trajet tout confort, on a pas fini de vanter le train vietnamien !). Nous sommes seulement restés 1 jour à Nha Trang, et nous en avons donc juste vu le centre… mais on doit avouer que ça ne nous a pas donné envie de rester plus longtemps. Il s’agit d’une grosse station balnéaire très prisée par les chinois, les coréens et les russes. Au restaurant, nous avons même dû demander un menu en anglais car le menu «de base» n’est qu’en russe et en chinois !
L’attrait de Nha Trang provenait surtout de la présence de l’ile de cham, dont les fonds marins sont apparemment très beaux. Malheureusement, ce n’était pas du tout la saison et les clubs de plongée affichaient porte close jusqu’à fin janvier. Nous ne nous sommes donc pas attardés et avons pris le bus vers les montagnes de Dalat, notre prochaine étape.
