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De Mongui à Bogotá, ça sent la fin du voyage



Nous voilà arrivé à la fin de notre périple. Pour clôturer celui-ci, nous partons dans les hauteurs, dans le petit village de Mongui, à 3000 mètres d’altitude. Sur place, nous logeons dans un magnifique petit hôtel, « Hospedaje Bella Vista », où nos hôtes nous font sentir « comme à la maison » : petites soirées au coin du feu et petits plats concoctés par madame, le tout avec une belle vue sur les montagnes. Cependant, si nous sommes venus jusqu’ici, c’est pour marcher ! La première journée, nous partons donc pour la Peña de Oti : petite marche d’environ 7 kilomètres, elle nous emmène à travers les champs et la campagne vers de magnifiques points de vue. Nous terminons la journée par une visite du cloître local où nous découvrons comment les espagnols, à l’aide de tableaux représentant différentes scènes de la bible (de bonté et de châtiments), convertissaient les indigènes au catholicisme.

Le lendemain, nous partons pour une randonnée de 18 km dans les hauteurs, qui doit nous mener à 4000 m, dans le paramo de Oceta. Le temps n’est pas avec nous et c’est sous le pluie et le vent que nous arrivons au sommet (dans les nuages). Le lieu est chargé de culture car c’est ici que les membres de l’ancien peuple des Muisca venaient enterrer leurs morts. Notre guide, Maria, d’origine Muisca, nous fait part des anecdotes de la culture locale et des croyances. C’est d’ailleurs dans une ancienne grotte ayant servi de caveau que nous prenons notre repas du midi, à l’abri du vent et de la pluie. Nous ne nous attardons pas au sommet vu le temps et c’est trempés et frigorifiés que nous entamons notre descente pour rejoindre la ville et y boire un bon petit cappuccino accompagné d’une crêpe pour se remettre de nos émotions.

Le lendemain, nous reprenons la route pour nous diriger vers le village de Villa de Leyva. Après une première nuit dans un hôtel en travaux, nous posons nos valises à l’hôtel Xue, très chouette endroit où on aurait envie de rester plus longtemps. Sur place, nous visitons les Pozo Azul : étangs aux couleurs allant du vert au bleue turquoise, joli mais pas non plus à couper le souffle… On rencontre aussi à l’auberge un compatriote venant de Waterloo, Seb, qui est volontaire sur place et 2 québécoises avec qui nous passons la soirée à boire quelques bières à l’hôtel, autour du feu.

Pour notre dernier jour avant de rejoindre Bogotá, nous partons dans le petit village voisin de Raquira, le village de potiers de Colombie. Le centre est rempli de boutiques où l’artisanat est mis à l’honneur et nous flânons dans les boutiques avant de retourner à l’hôtel pour participer au repas commun où on nous sert de l’ajiaco, plat typique colombien ressemblant à une soupe aux légumes avec pommes de terre, poulet, coriandre et crème fraîche. Pour clôturer la soirée, nous participons à un petit jeu typique : le sapo, où il faut jeter des palets dans des trous pour marquer des points, que nous gagnons de justesse avec notre super équipe composée des 2 canadiennes, Fanny et Alix. Nous partons ensuite en ville à la recherche d’un petit bar ou boire une dernière bière avec nos « copains d’l’hôtel » car nous reprenons tous la route le lendemain pour Bogotá.

C’est donc notre dernier trajet en Bus du voyage qui nous amène dans la capitale colombienne où nous passerons 2 nuits. Nous en profitons pour y faire un free tour à la découverte du street art et pour visiter le musée de l’or, avant de refaire notre sac pour la dernière fois de ce voyage et d’embarquer dans l’avion pour rentrer à la maison !

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1 thought on “De Mongui à Bogotá, ça sent la fin du voyage”

  1. Catherine dit :

    Vous m’avez fait rêver pendant un an!
    Mais vivement que je puisse vous serrer contre mon coeur

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