Entre plages paradisiaques et cyclone tropical en Nouvelle-Calédonie

Notre séjour en Nouvelle-Calédonie a été synonyme d’une météo peu charitable, vu que nous sommes arrivés en même temps que la dépression tropicale/cyclone « Oma ». Les gens que nous croisons nous disent « c’est rare qu’il pleuve autant ici vous savez », … ben tien… on est contents de le savoir !
Voici donc le récit de nos 10 jours épiques en Nouvelle-Calédonie:
Nous arrivons à Nouméa, des images plein la tête, déjà prêts à voir des myriades de tortues et des paysages extraordinaires.
Premier changement de taille depuis le début de notre voyage : on est de retour en « France », et du coup … les gens parlent français ! On peut oublier notre anglais baragouinant pendant 10 jours et on a presque envie d’aller papoter avec tout le monde. Le deuxième changement assez notable est que, qui dit France, dit fromages et saucissons ! Nous avons donc profité de notre séjour pour réhabituer nos estomacs à ces mets forts savoureux.
Après notre nuit blanche dans l’avion, nous récupérons notre voiture de location et nous nous lançons dans un rally shopping pour acheter notre matériel de camping et quelques vivres (le prix de la vie étant fort élevé, nous achetons déjà tout ce que nous pouvons au Leader price, histoire d’avoir une base de miam-miam pour pas trop cher). Alix rassemble ensuite tout son courage pour conduire jusqu’à notre premier camping, pendant que Fanny dort dans la voiture.
Nous voici donc à notre première étape, le (tout) petit village de Farino, dans les montagnes. Nous profitons de notre journée là-bas pour faire la balade de la petite cascade (petit sentier qui nous emmène, tenez vous bien… à une cascade), et une promenade dans les mangroves. Par contre, nous abandonnons notre projet d’aller au parc des grandes fougère le 2ème jour car, comme on dit chez nous, nous nous réveillons sous la drache et le ciel ne paraît pas prêt à s’éclaircir.
Nous fuyons donc vers la côte, en direction de Bourail. Là-bas, nous posons notre tente en bordure d’une jolie baie qui semble bien tranquille. Nous avons l’occasion de nous entraîner à la chasse aux moustiques car ils parviennent à entrer par dizaines à chaque fois que nous ouvrons notre tente.
Le temps ne s’arrangeant pas, nous apprenons qu’une dépression tropicale (étape précédent le cyclone) s’approche de l’île. Nous décidons donc d’aller camper à l’auberge de jeunesse de Poé, brevetée « cyclone resist », où nous avons accès à toutes les installations communes au sec. Cette auberge est située juste à côté du lagon de Poé, plage paradisiaque et eau turquoise, dans lequel nous avons pu observer pleins de poissons de toutes les couleurs. Nous en avons aussi profité pour aller nous balader dans la réserve de la Deva, où nous avons notamment pu observer quelques martins-pêcheurs.
L’arrivée du cyclone vers le nord nous pousse à changer nos plans de base et à nous diriger vers le sud. Nous passons donc une nuit à Nouméa pour aller faire un tour à l’îlot canard le lendemain. Cet îlot se trouve à 5 minutes en bateau de Nouméa et dispose d’un parcours de randonnée palmée. Sur place, nous enfilons notre masque et nos palmes et partons à la recherche des poissons. Alix arrive à voir une grosse tortue et Fanny bat son record de 100 mètres nage libre en croyant apercevoir un requin (qui n’était en fait qu’un carangue, un gros poisson d’1m50). Nous sommes ensuite partis, sous la pluie battante, vers le grand sud et avons posé notre tente au site de la Netcha, le long d’une belle rivière. Là-bas, nous avons fait une balade qui nous a mené, à travers un sentier botanique dans la montagne, jusqu’aux chutes de la Madeleine.
Après cette étape, nous prenons la direction de la côte sud, vers le village de Yaté, en espérant pouvoir y faire du snorkeling. Malheureusement, la mer est trop agitée et ne permet pas de se mettre à l’eau.
A ce moment, nous commencions à en avoir assez de la pluie, du vent et des déménagements. Nous sommes donc retournés un peu plus vers le nord, à proximité de Nouméa, et nous avons posé notre tente pour 4 nuits dans un chouette petit camping de Dumbéa, à côté d’une belle rivière.
Heureusement, pour nos derniers jours sur l’île, le soleil repointe le bout de son nez. Nous en profitons pour nous balader le long de la rivière et pour aller découvrir les plages vers Boulouparis (un peu au nord de Nouméa).
Le dernier jour, nous décidons de nous offrir une excursion à l’îlot Amédée, réputé comme étant un des meilleurs spots de snorkeling de l’île, à environ 1 heure de bateau de Nouméa. Vu que la mer est bien agitée, la trajet en zodiac est assez épique, les vagues nous secouent un peu et nous recevons des volées d’eau, mais cela rend le voyage assez marrant ! Arrivés à l’îlot, nous nous rendons malheureusement compte que les vagues sont trop forte pour voir quoi que ce soit et qu’il nous sera donc impossible de voir les tortues qui nagent dans le coin… Nous passons donc la journée à barboter, à faire des photos de sternes (dont les espaces de reproduction sont protégés sur l’île) et à nous balader sur la plage paradisiaque.
Finalement, la Nouvelle-Calédonie nous laisse un avis contrasté: paysages magnifiques, personnes accueillantes mais le cyclone ainsi que le coût de la vie nous ont fortement limité dans nos activités.
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