Around El Mundo Cambodge,Carnets d'Asie Le sud du Cambodge entre mer, rizières et jungle

Le sud du Cambodge entre mer, rizières et jungle



Et nous voilà arrivés au Cambodge. Nous arrivons par le sud et commençons par la côte pour une semaine. Après avoir passé la frontière sans encombre, nous posons nos sacs dans la ville frontalière de Koh Kong. À première vue cette ville n’a que peu d’intérêt mais est une porte d’accès à la forêt des cardamomes, l’un des espaces naturel les mieux préservés du Cambodge (pour le moment car les chinois lorgnent avidement dessus).

Malheureusement les Cardamomes ne sont pas facilement accessibles et cela peut vite revenir assez cher de les explorer. Nous avons donc finalement opté pour un compromis et sommes partis à la lisière du massif en bateau en remontant le fleuve depuis Koh kong. Après 1h30 de bateau et 1h de montée (où le rythme rapide associé à la moiteur n’a pas spécialement plu à Fanny), nous sommes arrivés à une cascade offrant une superbe vue sur la région environnante.

Nous avons ensuite pris un minibus local et passé 6h sur la route pour rejoindre Kampot où nous avons prévu de passer quelques jour dans un petit bungalow d’une guesthouse le long de la rivière (où on a eu une visite surprenante dans les toilettes). On a décidé de louer un scooter pour être plus libre et avons appris à conduire sur les pistes cambodgiennes, alternant terre, asphalte, trous… le tout en évitant les camions, les autres scooters transportant humains, chiens, poules, etc.

Pour notre premier jour sur place, nous sommes partis à la découverte des rizières et de la belle campagne environnante et en avons profité pour visiter une des fameuses plantation de poivre de Kampot !

Le deuxième jour nous avons pris la route du parc national de Bokor. Partant de quasiment le niveau de la mer, une route mène jusqu’au sommet à environ 1000m. Des forets magnifiques, des ruines datant de l’époque où la France avait colonisé le Cambodge, une cascade (ils adorent les waterfall par ici) et… des gros complexes hôteliers construits par les chinois, pour les chinois, qui défigurent malheureusement fort ce bel espace.

Fanny apprend aussi petit à petit à rouler en scooter quand il n’y a pas trop de circulation… le freinage et l’équilibre sont plus ou moins maîtrisés, il ne reste plus qu’a réussir à dépasser les 10 km/h 🙂

Après ces 2 belles journées à Kampot, en route pour Kep, ville du crabe. On sent dès notre arrivée que les Français sont passés par là : grandes avenues de 2 à 3 bandes avec des belles bernes centrales, longue promenade le long de la côte, sculpture sur ou en bordure de mer (dont un énorme crabe)… La ville est remplie de voyageur et d’expat français, dont certains on d’ailleurs ouvert une chouette guesthouse, Rusty Guesthouse Kep, dans laquelle nous logeons dans un beau bungalow au milieu d’un jardin. c’est non seulement joli mais pour couronner le tout, ils servent du pastis et préparent des burgers, des plats au fromage de chèvre et des tartiflettes (après 3 semaines on commençait déjà à en avoir marre des plats de noodles et de fried rice…ça promet pour la suite!)

On a donc vite eu envie de poser les valises là un peu plus longtemps que prévu histoire de « prendre notre temps ». Nous avons donc visité la campagne environnante (assez similaire à celle proche de Kampot), le parc naturel de Kep (dont nous avons fait la visite « à l’américaine », c’est-à-dire en scooter… bon pour nous excuser un peu Fanny s’étant foulé la cheville, elle doit éviter de trop marcher pendant quelques jours… et dès qu’on était en descente, on coupait le moteur :-D).

Nous avons aussi été passer une journée « farniente » à rabbit island, petite île paradisiaque où un bateau nous a déposé le matin et est venu nous rechercher en fin de journée. Sur l’île, le programme est vaste et varié : transat, hamac, baignade, hamac, baignade, transat, hamac…. (j’arrête là sinon certain ne voudront plus lire les prochains articles). Seul point négatif mais valable un peu partout, la plage « fréquentée » est propre mais dès qu’on s’éloigne de 50m on se retrouve dans des zones remplies de plastiques, tant dans l’eau que sur les berges.

C’était dans tous les cas une bonne façon de clôturer notre aventure dans le Sud du Cambodge avant de se mettre en route vers Phnom Phen.

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2 thoughts on “Le sud du Cambodge entre mer, rizières et jungle”

  1. Valentine dit :

    Dites-nous ce qu’il y avait dans vos toilettes, le suspens est insupportable ! 😉

    1. alfa.ecotravel dit :

      Haha! On ne voulait pas vous laisser sur votre faim… il s’agit juste de l’enorme lezard qui est venu nous rendre visite dans nos toilettes 😉

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