Around El Mundo Carnets d'Amérique du Sud,Colombie Les pieds dans le sable aux Caraïbes

Les pieds dans le sable aux Caraïbes



Nous voilà arrivés sur la côte des Caraïbes, région des plages de rêve et des palmiers… il est également bon de préciser qu’il y fait 30°C minimum et 80 % d’humidité en continu !
Pour commencer, nous posons nos sacs dans le petit village de Necocli, peu connu des touristes excepté comme étape de transit pour prendre le bateau vers Capurgana. Nous tombons dans un chouette petit hôtel, La Mariapolis, avec la chambre donnant directement sur la mer… tellement chaude qu’on a pas l’impression de se rafraîchir en y allant. Le village, outre ses plages, vaut le coup d’y passer 2-3 jours pour se balader aux alentours. Nous avons ainsi découvert l’arbre sacré: gros arbre dont le tronc et complètement creux et de l’intérieur duquel on aperçoit le ciel lorsqu’on se place au centre. Nous nous sommes aussi initiés au paddle, ce qui demande un peu d’équilibre et qui a entraîné quelques chutes le temps d’apprendre à synchroniser nos mouvements.

Depuis Necocli, nous avons pris le bateau pour le petit village de Capurgana, situé à côté de la frontière du Panama. Aucune route ne permet de rejoindre ce village car il est coincé entre la jungle hostile et la mer. Là-bas, à la place des voitures, de nombreuses personnes se déplacent en charrette tractée par un cheval. De notre côté, c’est en tuk-tuk que nous rejoignons l’hôtel où nous séjournerons et où Fanny se sentira « comme à la maison » : l’hôtel Cabaña tucan, un peu à l’extérieur du village.

Autour de Capurgana, il y a de belles balades à faire à travers la jungle, qui permettent d’arriver à de magnifiques plages dignes des plus belles cartes postales. Une de ces balades nous amène, après 3h de marche, jusqu’à La Miel, au Panama. Sur le chemin, nous traversons également le dernier village habité d’Amérique du Sud : Sapzurro, d’où nous reprenons le bateau à la fin de la journée pour rentrer jusqu’à Capurgana. En attendant le bateau, nous avons d’ailleurs eu un bel aperçu de la notion de l’heure locale : nous devions partir avec la dernière « lancha », prévue à 17h. A l’heure dite, notre chauffeur nous annonce que l’on partira plutôt vers 17h30… pas de souci, sauf quand celui-ci décide de partir pêcher avec ses copains à 17h20. Bon, nous sommes finalement arrivé à bon port, un peu plus tard que prévu!

Alix est aussi parti à la découverte des fonds marins en plongée. Ces derniers sont supers colorés, entre coraux et poissons. Les plongées y sont magnifiques mais l’organisation laisse à désirer… les 2 fois, l’appareil censé indiquer la profondeur de plongée était H.S., la 2ème plongée s’est faite avec 4h de retard suite à une panne du compresseur pour remplir les bouteilles et l’accompagnateur était seul pour s’occuper de beaucoup de personnes avec des niveaux différents. Cependant, malgré tout, ces plongées resteront un bon souvenir.

C’est donc un peu à regret, mais aussi car nous arrivions à court de liquidités (il n’y a pas de distributeur sur place), que nous reprenons finalement le bateau et ensuite le bus pour notre dernière étape « plages » dans les Caraibes : le petit village de Rincon del mar. Pour y arriver, le bus nous dépose de nuit à une pompe à essence à l’entrée d’une grande ville d’où nous devons négocier un taxi pour la dernière heure de trajet… on se retrouve donc dans une veille Renault 4L dont les amortisseurs ne sont plus qu’un lointain souvenir et où tout ce qui est « gadgets » est inexistant, excepté le volant qui est un volant de voiture de console de luna park! On se demande comment la voiture roule encore mais après un passage à la pompe pour prendre 2€ d’essence et 1h de route avec une moyenne de 10 km/h (vitesse de pointe à 20 km/h), secoués dans tous les sens, nous arrivons finalement sans encombre à destination.

Ricon del mar est typiquement le village fait pour ne rien faire… balades sur la plage, bières sur la terrasse de l’hôtel (ce qui signifie sur la plage les pieds dans l’eau) baignades, restaurant de fruits de mer les pieds dans le sable… Le village est encore préservé du tourisme et on peut assister aux scènes de la vie locale comme les enfants qui s’essayent à la pêche tandis que les parents rentrent avec leur petite barque à voile faite maison.

En rejoignant les Caraïbes, on a vraiment eu l’impression de changer de pays : la zone, habitée par une population plus d’origine afro-caribéens, est plus pauvre que la zone centrale. Les paysages, les villages et les maisons sont fort différents, on y voit moins de touristes et on assiste encore souvent à des scènes traditionnelles. La différence de climat y est aussi flagrante, ce qui fait que les gens sont beaucoup plus en activité sieste pendant la journée et dehors, devant les maisons et sur les places, en soirée.

C’est un peu à regret mais aussi avec l’envie de fraîcheur que nous quittons les belles plages des Caraïbes colombiennes pour rejoindre la ville de Cartagena d’où nous pensons repartir vers les montagnes.

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1 thought on “Les pieds dans le sable aux Caraïbes”

  1. MELIS dit :

    J’espère que vous pourrez vous réhabituer à notre foutu pollution. La 4L est vraiment jolie.
    Avez vous mangé ce beau crabe bleu ? Gros bisous

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