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Perdus dans les bois en volontariat



Pour notre deuxième volontariat en Équateur, nous avons posé nos sacs pour 1 mois dans le sanctuaire d’oiseaux de Milpe, réserve de 80 hectares située au milieu des forêts de nuages, à proximité de la fameuse ville de Mindo. Nous nous sommes installés dans une petite cabane au milieu des bois, remplis d’oiseaux en tous genres, à 15 minutes d’une rivière propice à la baignade. Malgré que nous y soyons à la meilleure saison, le lieu, paradisiaque, est aussi bien humide (les forêts de nuage portent bien leur nom) et les vêtements que l’on met à sécher nous semblent de plus en plus mouillés au fil des jours qu’ils passent pendus. Notre belle petite maison est aussi un lieu qui serait apprécié des entomologistes vu la collection de bébêtes en tout genre que nous y retrouvons (Fanny refuse de se mettre au lit sans un secouage des draps préalable).

La Mindo Cloudforest Foundation, avec laquelle nous avons travaillé pendant tout ce mois de juillet, possède plusieurs réserves en Équateur. Elle a donc comme objectif la conservation de la biodiversité. En plus de ces réserves, elle s’occupe aussi de produire des arbres indigènes pour des projets de reforestation et contribue à des programmes d’études des universités Équatorienne et l’université de Gand (le monde est petit!). Elle est notamment subsidiée par l’association flamande « Bos + ».

L’équipe sur place, majoritairement équatorienne, est très sympa mais ne parle que peu anglais (ouf Fanny est là, même si l’espagnol d’Alix s’améliore de jour en jour). Sitôt arrivés, nous nous sommes rapidement mis au travail et avons passé nos 2 premières semaines à travailler au sein de la pépinière : abattage d’arbres exotiques pour agrandir cette dernière, construction de nouvelles plates-bandes de culture, repiquage de jeunes arbres… nous avons au total planté presque 4000 arbres, ce qui, en comptant les arbres déjà plantés lors des précédents volontariats, compense amplement notre empreinte carbone de ce voyage (il nous fallait planter 100 arbres environ pour cela, tout moyen de transports compris).

Nous avons également aidé à l’entretien des chemins de balade au sein de la réserve, visité des espaces de reforestation au sein du projet de Chontaloma, proche de la réserve de Mashpi, participé à la création de panneaux didactiques et de fiches sur les arbres locaux et avons visité 2 autres réserves de la fondation : Silanche (avec un climat plus chaud, type jungle) et Puyucunapi (plus haut dans les montagnes avec un climat plus froid).

Durant nos temps libres, nous avons fait de nombreuses randonnées en forêt pour contempler la végétation luxuriante du lieu et rechercher les animaux qui s’y cachent. Nous sommes également partis à la découverte de la petite ville touristique de Mindo et ses nombreuses cascades propices à la baignade (malgré une eau plutôt fraîche). Nous avons aussi eu l’occasion de faire la fête avec nos collègues en participant à la fête annuelle de la petite ville voisine de San Miguel de Los Bancos, où nous avons pu profiter des concerts et de l’alcool local (chaud et dont on ne connaît toujours pas vraiment la composition). De notre côté, nous leurs avons préparé un waterzooi (seul plat belge pour lequel nous trouvons les ingrédients sur place) pour marquer le coup de la fin de notre séjour. La soirée « repas » a fini par une soirée dansante (extinction des lumières à 23H car tout le monde se lève tôt), ce qui parait être la norme ici…

L’appareil photo d’Alix ayant bien chauffé durant tout le mois, on vous épargne nos photos d’animaux pour cet article mais attendez-vous à un spécial animaux prochainement !

Ce sera dur de repartir de ce petit paradis où nous prenions nos repas au milieu des colibris, des toucans et autres oiseaux en tout genre. Les colibris sont d’ailleurs tellement nombreux et ont une telle tendance à se conduire comme des « chauffards des air » que nous avons eu l’occasion d’assister à plusieurs accidents en vol pour excès de vitesse et non respect des priorités.

 

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3 thoughts on “Perdus dans les bois en volontariat”

  1. MELIS dit :

    Je viens de tout lire depuis les Galapagos. que de merveilles

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